Jubilä - Compagnie la Barde

Pourquoi la CCAS vous propose cette rencontre culturelle ?

Mais qu’ouïs-je ?... Polyphonies folles à une seule voix, que l’extravagante funambule lyrique mêle à une foultitude de sons insolites tirés d’instruments improbables – ainsi qu’à ses délires… Instants suspendus, délicatement burlesques, géniaux bricolages musicaux : un « solo pour vocaliste multi-timbrée » comicophonique et inclassable, à voir avec les oreilles et à écouter avec les yeux.

L'événement

« La voix se fait en chantant. Alors je chante pour voir. Mais que voix-je ? » Leila Martial suit sa voix bien à elle : voix d’opéra, voix qui groove, qui rappe, puissante ou cristalline, voix de diva ou de petite fille, voix funambule qui nous embarque dans ses volutes virtuoses : vers d’autres mondes, ceux des rêves, ou de l’enfance… Un univers doux-dingue et barjovial, couleur bonbon acidulé : la gamine espiègle nous y plonge sans peur et sans remord, nous roulant dans ses sons avec jubilation – bien capable de nous accouder au comptoir avec Jean-Sébastien Minibar (sic), pour improviser de nouveaux airs au goulot des mignonettes… Un spectacle doucement enivrant qui se déguste sans soif : l’abus de Leila Martial ne semble présenter aucun danger, sauf pour la paix des zygomatiques.

Présentation de l'artiste
Compagnie la Barde

Née dans une famille de musiciens, la jeune Leïla Martial se passionne très tôt pour la musique et notamment pour le jazz et l’improvisation, qu’elle aborde dès l’âge de 10 ans au collège de Marciac. Elle se dirige aussi vers le théâtre et la danse avant de se consacrer pleinement à la musique au Conservatoire Régional de Toulouse, au CNSM de San Sebastian et au CNR de Montpellier. Parallèlement à ses activités musicales, Leïla se forme au clown et explore sa personnalité fantasque, dans des formats variés faisant toujours une grande place à l’improvisation.