Pourquoi la CCAS vous propose cette rencontre culturelle ?

Edgar Sekloka n’a pas la rage, sauf peut-être celle de bien écrire : sa belle et tendre voix grave cultive un rap profond où résonne l’art subtil de la nuance. Il s’en vient se poser parmi nous et nul doute qu’il s’y sentira chez lui, quitte à s’autoriser ça : rêver tout haut. Poser sur le quotidien sa poésie sensible, sensuelle, intelligente, une floraison inouïe sur l’écume des habitudes.

L'événement

Un rap sans éclats de voix : un flow nourri aux flammes sombres d’une ardeur tempérée, réfléchie, fertile. Un verbe ciselé, qui sonne haut et frappe juste. Des titres qui claquent comme une porte s’ouvre… Ses chansons ? De fraîches couleurs sur la grisaille des jours, un soupçon de blues, un rien de jazz, beaucoup d’élégance : elles causent des HLM, des petites gens et des joies minuscules, ces « bouquets d’accalmies chétives » que nous offre la vie : un peu de sucre, un peu de Sud, écoutez : « ce n’sont pas des traits d’ironie, ce sont des "je t’aime", ce sont des élans collectifs »… Des frissons passent, un ange, quelque chose encore. Sa voix va nous faire vibrer, l’espace d’un concert et un peu plus : le silence après Edgar Sekloka, c’est encore sa belle gravité qui résonne.