Il laisse partout des traces de son passage : les murs de Paris, Turin, Rome, Londres, New York, Toronto, Montréal s’illuminent de ses visages – il écume aussi les galeries d’art, et partout fait rimer pochoir avec espoir. Raf Urban vient parmi nous, et il risque de laisser des traces dans nos mémoires : avec lui on va s’initier à une technique artistique vivante, un art qui transfigure les rues…
Son credo : « Diversity Is Hope » (la diversité c’est l’espoir). Son art ? Le pochoir urbain. Raf Urban nous invite à cette pratique artistique et militante : avec lui, on va s’initier à une poésie de rue qui fait fleurir le monde à nos couleurs… Disséminée dans le monde entier, son œuvre offre au regard des passants une galerie de portraits sur le thème de la diversité : Raf Urban kiffe la culture pop et les créations éphémères, les visages de femmes blacks ou métissées, les militantes – de la chanteuse soul Amy Winehouse à la pakistanaise Malala Yousufzai en passant par Angela Davis : mais aussi David Bowie, Mohamed Ali ou Jimi Hendrix… Bref, Raf Urban, c’est de la bombe ! De couleur, bien sûr. Embarquement d’art d’art, le crew n’attend pas : cet été, le street pochoir est dans la place.
Artiste autodidacte, né en 1971, il grandit en banlieue sud de Paris. Dans les années 80, Raf Urban commence à coller et à peindre dans la rue, sous l’influence d’une culture urbaine qui se développe autour du graffiti et du hip-hop. La technique du pochoir devient son mode d’expression favori en raison de son efficacité et de ses multiples possibilités. Instigateur et défenseur du mouvement Diversity Is Hope, il multiplie les pochoirs d’où naissent des visages colorés pour diffuser au plus grand nombre un message de diversité, d’espoir et de tolérance.